La commission pour la révision constitutionnelle à pied d’œuvre

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Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a procédé hier à Alger, à l’installation officielle de la commission d’experts chargée d’élaborer l’avant-projet de loi sur la révision constitutionnelle.  La mise en place de cette commission a été décidée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La dite commission, composée de professeurs d’université est instruite de remettre ses travaux dans les plus brefs délais. Les membres désignés de la commission sont Azzouz Kerdoun, en qualité de président, et Faouzia Benbadis, Bouzid Lazhari, Ghaouti Mekamcha et Abderrazak Zaouina, en qualité de membres. Le Premier ministre a expliqué lors de la cérémonie d’installation, que le projet de révision de la constitution n’a bénéficié d’aucune limite. En effet, lors de son allocution prononcée à l’occasion, Sellal soulignera « qu’aucune limite préalable n’a été posée au projet de révision constitutionnelle, hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et aux principes fondateurs de la société algérienne ». Il s’agit là d’un second chantier auquel s’affaire l’Etat après celui de « la révision de l’arsenal législatif relatif notamment au régime électoral, aux partis politiques, à l’élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues et à l’information, ayant pour objectif de donner plus de consistance aux règles de l’exercice démocratique et plus de transparence au libre choix des citoyens ». Le Premier ministre expliquera, lors de la cérémonie, qu’« aujourd’hui, il s’agit du second chantier, celui de la révision constitutionnelle, qui vise, en substance, à adapter la loi fondamentale aux exigences constitutionnelles nouvelles suscitées par l’évolution rapide de notre société et aux mutations en cours à travers le monde, comme l’avait souligné avec force le Président de la République ». Pour l’élaboration de l’avant-projet de loi de la révision de la constitution, Abdelmalek Sellal affirme que seul « l’approche participative privilégiée dès le début par le chef de l’Etat et fondée sur la consultation, va être mise en exergue, fondée sur la plus large frange possible des différents acteurs politiques et sociaux, en vue de recueillir leurs vues et propositions sur les amendements législatifs et constitutionnels souhaités ». L’avant-projet de loi sur la révision de la Constitution devra, par ailleurs, s’appuyer, « à la fois, sur les propositions retenues des acteurs politiques et sociaux et sur les orientations du Président de la République, en vue de leur traduction en dispositions constitutionnelles », a précisé le communiqué de la Présidence de la République.

B. S. / Agence

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