Après l’attentat qui a visé janvier dernier, le gazoduc situé au niveau de la localité d’Aïn Chriki, relevant de la commune de Djebahia, qui a coûté la vie à deux agents de sécurité c’est la commune voisine de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, qui a été la cible, cette fois-ci, d’une horde de sanguinaires. En effet, en fin d’après-midi d’avant-hier, un engin explosif a été découvert et désamorcé au niveau de la ligne du chemin de fer reliant Alger à Béjaïa, à proximité du passage à niveau de Krachiche, à cinq (05) kilomètres du chef-lieu communal de l’ex-Palestro. Selon des sources sécuritaires, la bombe artisanale a été enfouie sous un terre-plein à proximité des rails. Cet engin, précisent nos sources, était muni d’un double dispositif de déclenchement, une minuterie et une commande à distance. Fort heureusement, la bombe a été découverte à temps, grâce notamment à l’alerte donnée par les riverains qui ont remarqué des agissements suspects de la part d’individus étrangers à la région. C’est vers les coups de 15h40 que la brigade de déminage de la gendarmerie nationale est intervenue pour désamorcer l’engin et éviter un carnage. D’après les mêmes sources sécuritaires, cette bombe était probablement destinée à faire dérailler le train qui venait d’Alger en direction de la wilaya de Béjaïa, au bord duquel se trouvaient plusieurs dizaines de voyageurs. Notons qu’aussitôt la bombe neutralisée, une vaste opération de ratissage a été enclenchée par les troupes de l ‘ANP, dans les maquis avoisinants, afin de mettre la main sur les auteurs de cet acte criminel. Pour rappel, au mois de novembre dernier, un train de marchandises, qui se rendait à Bordj Bou Arréridj, a fait l’objet d’un attentat, au niveau de la commune de Bechloul, à une vingtaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de la wilaya.
Anzar. O.