Comme il fallait bien s’y attendre, les élus FFS de la wilaya de Tizi Ouzou, ont bien fini par réagir à la décision faite par le chef du gouvernement portant tenue d’élections locales anticipées en Kabylie. Des sources très proches du parti nous ont affirmés, hier, qu’une réunion discrète s’est tenue, jusque tard dans la nuit, dans un hôtel à Tizi Ouzou. Cette réunion, initié selon nos interlocuteurs, par les élus FFS de l’APC de Tizi Ouzou avait penché, à titre exclusif, sur la question de la révocation des élus de la wilaya. A ce titre, nous apprenons que les conclavistes ont fini par adopter une résolution consistant à regrouper l’ensemble des élus du parti (APC et APW) dans une même structure (qui s’élargira aux élus des autres partis qui refusent d’obtempérer aux injonctions de leurs direction nationale) aux fins de constituer un front de contestation. Toujours selon nos informations, la première étape inscrite au menu de ce nouveau front serait la rédaction d’une déclaration de principe dans laquelle ils feront valoir leur refus catégorique quant à la tenu de ces partielles. Un refus qui sera étayé, affirme-t-on, par une nuée d’explications juridiques, constitutionnelles et politique. Aussi, il est également envisageable que ces mêmes élus décident d’aller à la rencontre des populations locales et ce, via des meetings publics ou une marche réservée aux élus.De fait, ajoute-t-on, si le renouvellement des assemblées élues en Kabylie venaient à être confirmées par un décret présidentiel, ce groupe d’élus envisagerait d’interpeller d’internationaliser la question et cela en interpellant des ONG et différents Parlements.
Ahmed B.