Tension sur les examens de fin d’année

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Le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) renoue avec la protestation.

En effet, il a décidé d’entamer une grève nationale de trois jours, à partir du 28 du mois en cours, et de boycotter les examens de fin d’année.  Ces décisions ont été prises suite à la réunion du conseil national du syndicat qui s’est tenu, dimanche dernier, à Alger. Ainsi donc, les travailleurs de la formation professionnelle ne comptent pas lâcher du lest et décident de continuer leurs actions de protestation, entamées depuis quatre ans, afin de pousser le département de Mohamed Mebarki à ouvrir le dialogue avec leur syndical, et prendre en charge leurs doléances. Cette fois-ci, c’est le déroulement des examens de fin d’année qui risque d’être perturbé. Par ailleurs, le SNTFP a appelé la tutelle à ouvrir un dialogue avec le partenaire sociale qu’elle représente et réitère son attachement à sa plate-forme de revendications, où figurent, notamment « des postes budgétaires à prévoir annuellement pour l’ensemble des fonctionnaires remplissant les conditions statutaires pour l’accès au grade supérieur, la révision de la classification pour les travailleurs ayant un diplôme universitaire (DEUA), la modification du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels, avec leur intégration dans le secteur, et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur ». Le syndicat met en avant, également, la nécessité de « la décentralisation de la gestion des fonds des œuvres sociales, afin de faciliter à l’administration et aux partenaires sociaux leur surveillance ». « On appelle à la dissolution du fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) qui comprend 27 membres, dont 15 sont des représentants de l’UGTA, et qui a échoué dans la gestion des œuvres sociales du secteur de la formation professionnelle», a souligné le SNTFP. Ce dernier plaide, aussi, pour l’actualisation du taux des heures supplémentaires, comme cela se fait dans les autres départements ministériels. 

                 

Samira Saïdj.

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