La commission des marchandises avariées de l’Entreprise portuaire de Béjaïa, qui s’est réunie, dernièrement, pour statuer sur le sort à réserver aux 1 100 tonnes de sucre avarié saisis au port de Béjaïa en 2005, après que la marchandise ait été déclarée « impropre à la consommation », par la DCP de Béjaïa, qui avait engagé à l’époque, un laboratoire spécialisé a retenu l’option de la destruction de cette quantité de sucre avarié qui occupe inutilement un espace important au niveau de ce port, selon le premier responsable de l’EPB. « La commission a opté pour la destruction de cette marchandise qui se trouve en souffrance au port de Béjaïa depuis 2005. L’opération sera effectuée avec précaution et en prenant en considération toutes les mesures de sécurité », a indiqué ce responsable. Pour rappel, cette marchandise a été importée en 2003 de la Belgique par une société privée algérienne, installée à Alger. La marchandise est restée deux ans stockée au port de Béjaïa, sans être commercialisée, suite à un désaccord entre l’importateur et son fournisseur autour du prix de vente, ce qui a provoqué sa détérioration.
Boualem Slimani