L’APC de Mechtras, commune du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, a la chance de posséder un jardin en guise de devanture de son siège. Autrefois, ce lieu était paradisiaque et on pouvait y respirer de l’air pur, humer les senteurs exquises de plusieurs variétés de fleurs. Les allées étaient bien tracées, les canaux d’irrigation renvoyaient le bruit des eaux qui arrosaient les différents plants. Dans ce jardin, il y avait des pins, des sapins, des palmiers et toutes sortes de fleurs, de roses, c’était un véritable espace vert, très bien entretenu par un jardinier qui aimait son travail. Toutefois, depuis 2008 et le départ en retraite de ce dernier, nous dit-on à l’APC, le jardin est laissé à l’abandon. Il n’y a plus personne qui s’occupe de ce petit coin de paradis qui a perdu de son éclat et de ses belles senteurs. Aujourd’hui, cet espace est envahit par les herbes sauvage, les allées et les canaux d’irrigation sont obstrués. En d’autres termes, le jardin se meurt et reflète une image des plus regrettables. Les détritus et les ordures y sont à profusion. C’est le prix du laisser aller et de la négligence. Pourtant, l’affectation d’un jardinier, même dans le cadre de l’IAIG ou du pré emploi aurait constitué une parade et une solution pour préserver cet espace. M. Omar Chebala, un des vice-présidents à l’APC, que nous avons saisi à ce sujet répondra :
«En effet, c’est un véritable gâchis.
Dès notre arrivée à l’APC, nous avons bien entendu pris conscience de ce laisser-aller. Nous allons sous peu trouver un nouveau jardinier pour redorer le blason de ce jardin et le faire revivre comme par le passé ».
Hocine. T.
