Les eaux usées inondent des vergers

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L’avarie est survenue sur le réseau principal d’assainissement au lieudit Aharrach à proximité d’Assif n’Sahel cela fait une année, selon des riverains propriétaires de terrains agricoles et de vergers inondés par ce liquide nauséabond et qui voient leurs récoltes perdues à cause de la pollution provoquée par les eaux usées notamment sur les olives. Sur les lieux, il est aisé de constater que le liquide puant jaillit d’un regard de l’ouvrage de l’assainissement à quelques 300m du rejet situé en bordure du lit d’oued lui-même obstrué. D’où le refoulement des eaux usées qui ont trouvé une issue au niveau du regard évoqué pour inonder de nombreux vergers maraichers et d’arboriculture. Cela en plus de polluer plusieurs puits existants aux alentours qui servaient à l’irrigation et même l’AEP. Les agriculteurs dont les terrains sont inondés par ces eaux ont dû arrêter toutes les activités dans leurs champs. Le collectif des représentants de Raffour nous apprendra que plusieurs requêtes écrites et verbales ont été transmises aux services concernés depuis l’apparition de cette avarie, mais rien n’a été fait, à ce jour. L’APC a dépêché dans un premier temps, les services d’hygiène qui ont procédé à un constat et dressé l’état des lieux, depuis 06 mois de cela, mais aucune suite n’a été accordée pour mettre un terme à ce problème. Les terrains laissés en jachère se sont transformés par la force des choses en parcourt de pâturage, qui peuvent être à l’origine de plusieurs maladies dont les bêtes, qui s’enfoncent dans ces champs inondés transformés en bourbiers à la recherche de l’herbe, seront les premières victimes. Les mêmes riverains racontent que l’état des lieux empire durant la saison chaude et qu’en plus de l’insupportable puanteur et odeurs nauséabondes, ces eaux usées attirent des nuées de mouches et de moustiques qui leur font subir un véritable calvaire durant la saison estivale. Notons pour conclure que le regard d’où jaillit l’eau de l’assainissement est aménagé en plein milieu d’une piste agricole qu’il a rendu impraticable aux véhicules et dans laquelle les propriétaires de terrains doivent patauger pour aller à leurs champs. Ce problème, selon les citoyens de Raffour, ne nécessite pas de grands moyens pour y remédier. Il suffirait juste de dégager la sortie finale du rejet enfoncé dans le sol pour permettre aux eaux usées de s’écouler librement.

Oulaid Soualah

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