Cheikh Nourdine ressuscité

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Un vibrant hommage a été rendu à Méziane Nourdine, dit cheikh Nourdine, hier et avant-hier, par la direction de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

Deux journées pour évoquer le parcours atypique de l’artiste qui fut le fondateur de la radio kabyle (aujourd’hui chaîne II). Né en 1918 au village Aguemoun, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen, il commença sa carrière artistique en 1936, après qu’il eut quitté son village natal pour s’installer à Alger. Et ce fut le début de son aventure artistique, à la fois en tant que chanteur satirique, homme de théâtre et de radio. Il a à son actif de nombreuses émissions. Il est décédé au mois d’août 1999. Les enfants de l’artiste et plusieurs membres de sa famille étaient présents à ces deux journées hommage, ainsi que de nombreux artistes, dont Kamel Hammadi, Rabah Oufarhath, Takfarinas Oufarhath, Amirouche Abella, Brahim Targui, Malek Kezoui, Mohamed Ameziane Ouazib et beaucoup d’autres. Après la remise de cadeaux et de diplômes d’honneur à la famille de l’artiste, par le premier responsable du secteur de la culture M Ould Ali, les artistes se sont succédé sur scène. Le fils de l’artiste, Youcef Nourdine, ému aux larmes, nous a déclaré : « c’est pour moi un grand plaisir d’être ici dans ce lieux de culture, pour rendre hommage à un homme de culture ». Il nous confiera que son père a laissé plus de 600 textes et poèmes qu’il a écrits en une année et ajoutera : « mon père a été décoré par le ministre de la Culture français pour service rendu à l’art ».      

 Karima Talis

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