La commune de Bordj Okhris, sise à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira, connaît, depuis quelques temps déjà d’importants travaux d’aménagement urbain. Cependant, ces travaux d’embellissement et d’amélioration du cadre de vie ne semblent pas avoir touché le quartier dit des 44 logements, situé en plein cœur du chef-lieu de cette municipalité. Ainsi, c’est par le biais d’une pétition, dont une copie nous a été remise, que les habitants de cette cité se disent victimes d’« exclusion » du plan d’aménagement qui concerne leur commune. Les auteurs du document soulignent que leur quartier n’aurait bénéficié d’aucun plan d’aménagement depuis les années 90. « Notre quartier fait peine à voir ! Outre l’insalubrité qui y règne, c’est le manque d’espace verts et d’autres commodités qui nous pousse à interpeller les autorités », ont-ils écrit. Un peu plus loin, les signataires de cette pétition mentionnent également « la vétusté du réseau d’assainissement et les dysfonctionnements récurrents de l’éclairage public ». Ils ajoutent que « la chaussé est jonchée de crevasses et autres nids de poules, et les trottoirs sont pour la plupart délabrés ». Les citoyens sollicitent, par le biais de leur requête, les élus locaux et même le premier magistrat de la wilaya, afin de prendre en charge « dans les plus brefs délais », leurs doléances. Pour rappel, suite à l’octroi d’une importante enveloppe budgétaire, estimée à près de 5 milliards de centimes, plusieurs routes, réseaux d’assainissement et d’AEP ont subi une complète rénovation. Ces travaux d’embellissement ont débuté au mois de janvier dernier. Au niveau de certains quartiers du chef-lieu de cette municipalité la chaussée est en cours de bitumage, les trottoirs ont été complètement remis à neuf et plusieurs canalisations d’évacuation des eaux usées ont également fait l’objet d’une entière réhabilitation. De plus, les lampadaires ont fait leur apparition au niveau des principales artères de la ville.
R. B.