Décidément, le différend né entre les deux parties, algerienne et australienne, est encore loin de connaître son épilogue
Le torchon brûle entre l’opérateur minier Terramin Australia Limited et son partenaire dans la joint-venture Western Mediterranean Zinc, l’Entreprise Nationale des Produits Ferreux et des Substances utiles (ENOF) s’agissant des retards accusés dans la mise en exploitation de la mine du zinc-plomb d’Amizour. L’opérateur australien entend internationaliser son « différend » avec son partenaire algérien en le portant devant l’arbitrage international, soit devant la Chambre de Commerce à Paris. Terramin précise sur son site Internet, que cette procédure vise à « trouver une solution aux divergences entre les partenaires ». Un différend qui porte notamment sur le procédé d’exploitation du gisement. Alors que l’opérateur australien préconise le recours à une exploitation à l’air libre, c’est-à-dire en utilisant la méthode dite de foudroyage en masse, l’administration minière algérienne préfère celle des tunnels.
D. S.