Benbitour réaffirme sa candidature à la présidentielle de 2014

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Le comité de la faculté des sciences économiques, de gestion et de commerce, de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, a organiser, hier, dans le cadre des festivités commémoratives des événements du Printemps Berbère, une conférence-débat animée par le Dr Ahmed Benbitour, intitulée «de la gouvernance de l’Algérie au delà de 2014 », la dernière d’une longue série de rencontres qui a vu défiler, dans l’auditorium de la faculté des cadres, dirigeants et hommes politiques qui ont joué un rôle à un moment ou à un autre sur la scène politique algérienne,. Cet événement a, le moins que l’on puisse dire, drainé une très grande affluence. En effet, les étudiants et les professeurs de l’université Mouloud Mammeri sont venus en très grand nombre assister à cette communication, à tel enseigne qu’il n’y avait plus aucune place de libre dans l’auditorium de Hasnaoua.  M. Benbitour n’a pas caché son intention de se présenter aux présidentielles de 2014, estimant que ces échéances sont très importantes pour le devenir de la nation algérienne, et qu’il ne fallait pas rater ce virage. « La prochaine échéance présidentielle est une porte vers le changement que nous voulons », soulignera-t-il. Le conférencier a étalé son programme économique et politique, tout en répondant aux questions des étudiants, des professeurs et autres présents dans la salle. Tout y est passé du FMI à l’économie algérienne, en passant par la corruption, les pétrodollars, le printemps arabes, le chômage… etc.  

À une question posée par un étudiant en sciences économiques sur la révision de la constitution, il répondra que « c’est une question fondamentale pour le devenir de notre pays qui ne doit pas être prise à la légère. Il faut sortir des costumes taillés sur mesure pour le chef de l’Etat ! Cette question se posera véritablement lorsque nous régleront les problèmes les plus urgents. C’est un débat fondamental avec les citoyens, qui se concrétisera par la voie d’un référendum démocratique».  Ahmed Benbitour à également parlé des hydrocarbures et des richesses pétrolières du pays, qu’il considère, outre leur apport économique, comme une malédiction du fait qu’elles engendrent de la corruption et des détournements. «Les richesses naturelles favorisent la corruption, et la malédiction réside dans l’utilisation qui en est faite par les responsables», dira-t-il, avant de souligner que le rétablissement de la confiance entre l’Etat et les citoyens est primordiale pour aller vers un changement démocratique.                            

  Karima Talis

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