Les travailleurs de l’enseignement supérieur ont bouclé hier les deux jours de grève qu’ils ont entamés mardi. Une action qu’ils avaient décidée « après n’avoir pas eu d’écho favorable à leurs revendications socioprofessionnelles exprimées lors de leurs actions de protestation, notamment la grande marche du 1er mai organisée par l’intersyndicale de l’éducation et de l’enseignement supérieur, et devant le refus des autorités concernées de leur accorder l’autorisation de la tenue d’une assemblée générale des travailleurs au pôle d’Aboudaou », expliquent-ils. Les travailleurs du secteur de l’enseignement supérieur, encadrés par le syndicat SNAPAP, ont en effet déclenché mardi, une grève de deux jours, appuyée par un sit-in devant le rectorat du campus Targa-Ouzemmour de l’université de Béjaïa. Cette action, lit-on dans le communiqué diffusé par la fédération du SNAPAP de la wilaya, a pour objectifs « de dénoncer le mutisme des pouvoirs publics, d’appeler au respect des libertés syndicales et de demander la prise en charge réelle de la plate-forme de revendications ». Par ailleurs, toujours selon le document du SNAPAP, au deuxième jour de la grève, soit hier mercredi, le collectif devait se consacrer à la tenue des assemblées générales au niveau de toutes les résidences universitaires de la wilaya, pour élaborer une plate-forme de revendications internes concernant la carrière des travailleurs.
B. Mouhoub
