Réunis le 13 mai dernier à la résidence universitaire Iryahène de Béjaïa, les représentants des travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation et de l’enseignement supérieur ont décidé de mener une double action de protestation, prochainement, pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles. Les deux syndicats, affiliés au Snapap, projettent ainsi d’observer une journée de grève le 22 mai prochain, suivie d’une marche, de la maison de la culture de Bejaia vers le siège de la wilaya, où un sit-in devrait être tenu. « Où sont les promesses de nos responsables ? A ce jour, aucune décision n’a été prise en notre faveur, sauf cette augmentation de la honte (10%) que nous rejetons ! », écrivent les deux syndicats dans une déclaration commune, rendue publique mardi dernier. Ils revendiquent, entre autres, «un salaire décent, l’abrogation de l’article 87 bis, la suppression des emplois précaires, l’intégration des contractuels, l’allocation des primes, selon les postes d’emploi, la révision du régime indemnitaire, la révision des statuts particuliers, l’intégration des corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité dans le secteur de l’éducation ».
Les représentants syndicaux des travailleurs dénoncent, dans leur déclaration, «l’insécurité » dans les cités universitaires et dans les établissements scolaires de la wilaya.
D. S.