« C’est une grande opportunité pour nous. Sincèrement, au lancement de l’idée du projet, nous n’avions pas cru que ce marché de proximité allait voir le jour, mais comme vous voyez, c’est enfin devenu une réalité », tels sont les dires du maire de Ain Zaouïa, à la réception des vingt-huit box destinés à délocaliser les marchands exerçant sur les bordures de la RN 30 à l’entrée du centre urbain. Il faut dire que parmi les communes du sud de la wilaya, il n’y a que celle-ci qui ne dispose pas d’un marché. D’ailleurs, la plupart des habitants de cette commune vont à Boghni ou à Draâ El-Mizan pour faire leurs emplettes. « La plate-forme qui va accueillir ces box est localisée à la cité nord. Cela nous permettra d’organiser l’activité commerciale dans notre chef-lieu, d’une part, et d’autre part de donner l’occasion à d’éventuels demandeurs de s’y installer. Cela va créer un dynamisme au niveau dans la localité », ajoutera M. Merzouk Haddadi. Il faut ajouter que parallèlement à ce marché les cent locaux entrant dans le cadre du programme du Président de la République, un projet déjà achevé n’attendent que quelques autres commodités pour être réceptionnés par les bénéficiaires. Il faut rappeler qu’une quarantaine de locaux ont déjà été attribués et que le reste le sera le 5juillet prochain. Pour le P/APC, ces deux espaces commerciaux sont très importants d’autant plus qu’ils sont situés dans une zone urbaine extensible et propice à l’activité commerciale. Ainsi, ce sera le troisième marché de proximité accordé à une commune du sud de la wilaya, après ceux de Boghni et de Draâ El-Mizan, qui ont bénéficié de quarante box pour chaque commune. L’édile souhaite, par ailleurs, que d’autres projets soient consacrés aux jeunes de sa municipalité qui compte des centaines de chômeurs, notamment des universitaires. Les quelques emplois dont les uns ont été bénéficiaires dans le cadre du filet social, sont précaires quand on sait que les recrutés ne sont pas bien rémunérés, d’ailleurs, dés la durée de leur contrat épuisée, ils cessent de travailler.
Amar Ouramdane