Fuites sur la composante du présidium

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Les préparatifs pour le 5e Congrès du Front des Forces Socialités (FFS) vont bon train.

Depuis avant- hier, des congressistes  sont, en effet, à pied d’œuvre à Alger en perspective de cette échéance qualifiée par plus d’un d’importante, et d’historique pour certains, sachant que c’est lors de ce Congrès que Hocine Aït Ahmed annoncera officiellement son retrait de la  présidence du parti qu’il dirige depuis sa création. Hocine Ait Ahmed, justement, dont l’arrivée était annoncée en grande pompe pour hier, a été finalement ajournée. Selon des indiscrétions, c’est l’intéressé lui-même qui a pris la décision de différer son arrivée pour se faire plus discret, après le tapage que l’information de sa venue a fait. « En tous cas, Hocine Ait Ahmed sera là à l’ouverture du Congrès, prévue pour le 23 mai à partir de 16h », nous dira une source proche du parti. La même source affirme que, depuis hier, deux ateliers ont été formés en perspective du congrès. Le premier s’atèle à travailler sur les statuts du parti, l’autre sur sa stratégie politique. On a appris, en effet, que des propositions pour les deux ateliers ont été faites et des commissions ont été composées pour faire le tri. C’est ainsi, apprend-on de la même source, que le principe d’une direction collégiale a été retenu. « Le principe de la collégialité n’a pas été contesté », affirme, en effet, notre source qui estime que cette option est une proposition d’Ait Ahmed lui-même. Cela dit, c’est ce principe qui fait l’unanimité au sein du parti, du moins auprès des militants qui ont siégé à l’atelier en question. Il n’en demeure pas moins qu’un différent de taille a surgi. Des militants ont, en effet, émis des réserves à propos de la liste qui va postuler à cette direction, que certains veulent réservée à certains cadre du parti seulement. Quoi qu’il en soit, issu d’une liste fermée ou ouverte, le futur directoire du FFS, une sorte de présidium, sera connu durant le Congrès, même si des noms ont filtrés, faisant même l’unanimité auprès des observateurs. On parle, en effet, avec insistance d’Ahmed Djeddaï, Mohand Amokrane Chérifi, Bouchachi, Rachid Halet et autre Karim Bahloul. « Ce ne sont là que de pure spéculations », estime toutefois notre source, affirmant que tout se décidera lors du congrès. Un congrès qui s’annonce, en somme, crucial. Il est en tous cas très attendu par les militants et les observateurs de la scène politique nationale. Il est vrai que ce rendez-vous intervient dans une conjoncture un peu spéciale pour le premier parti de l’opposition. Un parti qui a été secoué par une crise sans précédent depuis les législatives de l’année écoulée. Le FFS a connu, en effet, une véritable saignée, caractérisée par le départ de plusieurs de ses ex cadres. Pour plus d’un parmi les militants du parti, ce congrès sera surtout une occasion pour se resserrer les rangs et entrevoir l’avenir sous de meilleurs auspices. Il faut dire, en outre, que la venue d’Ait Ahmed constitue un événement en lui-même, pour les militants et les sympathisants de la formation et pour les observateurs d’une manière générale.

M.O.B.

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