La direction de l’entreprise des travaux routiers de Béjaïa rassure, dans un communiqué transmis à notre rédaction, que les points consignés dans le procès-verbal ayant sanctionné la réunion du 5 mars dernier entre la SGP-TP Sintra et l’Union locale UGTA seront satisfaits. « Le comité de suivi, SGP Sintra et l’ETR, d’une part, et la fédération du bâtiment et travaux publics, l’union locale de l’UGTA Béjaïa, d’autre part, ont prévu d’accompagner ces mesures et traiter de tous les problèmes pouvant survenir jusqu’à la stabilité totale de l’entreprise », assure-t-on, en invitant les travailleurs mécontents de l’entreprise « au dialogue et à la concertation autour des véritables problèmes », pour permettre à l’entreprise, précise-t-on, de retrouver sa place dans l’activité des travaux publics. Pour la direction de l’entreprise des travaux routiers de Béjaïa, les travailleurs grévistes, au lieu de se conformer aux engagements pris, « ont préféré se lancer dans des déclarations tendancieuses pour éloigner davantage les pourvoyeurs de plans de charge ». S’agissant des onze mois de salaires impayés aux travailleurs grévistes, le premier responsable de l’ETR indique qu’il « ne peut pas payer 11 mois de salaires de grève illégale et entrave à la liberté de travail et d’arrêter une poursuite judiciaire pour détérioration de matériel d’une entreprise publique », tout en invitant les travailleurs mécontents à se remettre au travail.
F.A.B.