L’UGCAA déplore l’absence de solutions alternatives

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L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) n’est pas optimiste quant à l’éradication de 90% des points de vente informels avant le mois de Ramadhan prochain.

Après presque une année du lancement du programme de l’éradication des points de vente informels, ces derniers sont de retour dans plusieurs communes d’Alger. « L’incapacité des services des APC est un obstacle devant la réussite de cette opération», a affirmé El Hadja Tahar Boulenouar, le porte-parole de l’UGCAA. Interrogé sur les marchés informels qui n’ont pas été touchés depuis le début de cette campagne, à l’instar de ceux d’Ali Amar et Boumaâti, le porte-parole de l’UGCAA dira que « selon les APC, il n’y a pas d’espaces pour réintégrer ces commerçants. Mais il faut que cette opération touche toutes les communes, car l’autorisation de certains points de vente informels est une preuve que les autorités sont incapable devant les barons du commerce informel ». De son côté le président du bureau d’Alger de l’UGCAA, Brahim Tirouche, a écarté la possibilité d’éradiquer 90% du commerce informel avant le mois de Ramadhan. « C’est impossible d’atteindre ce pourcentage, car la plupart des APC ne disposent pas de solutions alternatives », a-t-il dit. Pour gérer ce dossier, les services des APC doivent procéder, en premier lieu, à la mise en place de locaux commerciaux afin de réintégrer les commerçants informels. «Les services des APC de la wilaya d’Alger, que nous avons contactés, ont estimé qu’ils ne disposent pas de locaux commerciaux», a précisé l’interlocuteur. Dans ce sillage, ce dernier a indiqué que le laxisme des pouvoirs publics dans la mise en place des locaux commerciaux encourage le retour des points de vente informels qui inondent les ruelles d’Alger. À cet effet, le même responsable n’a pas manqué de souligner que le programme de résorption du commerce informel n’a pas franchi les 50% depuis son lancement, alors que, le ministère de l’Intérieur a annoncé que ce programme avait atteint les 60%.

 Samira Saïdj

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