S’assignant l’objectif de maîtriser davantage la situation sécuritaire, particulièrement à l’est et au sud-est de Boumerdès, les forces combinées de sécurité y multiplient leurs opérations de ratissage. En plus de leur présence fructueuse, depuis février dernier, au niveau des zones sensibles de Sidi Daoud et de Keddara, les troupes de l’ANP et de la BMPJ viennent d’intervenir encore dans les maquis de Touzaline, près de Béni Amrane, sur la route de Bouira. Ladite intervention militaire fait suite, selon des sources concordantes, au signalement d’un groupuscule de terroristes qui aurait tenté ces jours-ci, de racketter des agriculteurs, par l’entremise d’un villageois. Nos sources précisent que l’armée a ciblé avant hier, le massif forestier qui s’étend de Djaouna à Touzaline, entre les Issers et Béni Amrane. Des bombardements à l’arme lourde y ont été entendus, durant mois d’un quart d’heure, à plusieurs kms à la ronde. Ce raid a été aussitôt suivi par une pénétration au sol des troupes spéciales de l’ANP, qui ont passé au peigne fin le moindre recoin du périmètre intensément pilonné. Le bilan provisoire de cette opération militaire fait état de l’arrestation d’un individu fortement suspecté d’appartenir à un réseau de l’ex-GSPC, en plus de la découverte d’une nouvelle cache- terroriste. Cette opération intervient, selon des informations recoupées, moins d’une semaine après un accrochage ayant eu pour théâtre le massif de Wadjhani, près de Sidi Daoud au cours duquel deux terroristes ont été mortellement blessés, mais les corps ont été évacués par leurs acolytes. Depuis janvier dernier, pour rappel, pas moins de 25 éléments des hardes sanguinaires irréductibles de l’ex-GSPC ont été mis hors d’état de nuire, à Djebel Bouzegza, Keddata, Tiùezrit, Si -Mustapha et dans le massif de Ghzerwal faisant face aux monts de Sidi Ali Bounab.
Salim Haddou