“Offrons à la Kabylie l’opportunité de se reconstruire !”

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Le Front de libération nationale a tenu, dans l’après-midi d’hier, l’une de ses dernières manifestations préélectorales à Tizi Ouzou. En l’absence de M. Abdelaziz Belkhadem (qui a dû se décommander en dernière minute en raison d’un agenda qu’on dit trop chargé), c’est le responsable de l’organique au comité exécutif du FLN, M. Abdelkrim Abada, qui a hérité de l’animation de cet important meeting. Accompagné de Mourad Boutadjine (député), Madani Bradi et d’Ahmed Benaï, l’hôte de la Maison de la culture s’est produit, après plus d’une heure de retard, devant une assistance assez nombreuse. Comme c’est de coutume dans toutes les animations (importantes) organisées par le FLN à Tizi, c’est M. Ali Seddiki, coordinateur de la mouhafadha provisoire de Tizi Ouzou qui a ouvert le bal des interventions, pour procéder (une autre coutume) à la présentation de l’invité du jour. A peine s’est-il saisi du micro que M. Abada s’est lancé dans une analyse historique et économique pour expliquer que la région de Kabylie, connue pour ses nombreuses luttes et ses innombrables héros, mérite beaucoup mieux que le sort qu’on lui a réservé aujourd’hui. “Ces élections permettront indéniablement à la population et aux collevtivités locales de s’inscrire dans une dynamique de développement durable et planifié. La région a trop souffert de son instabilité, offrons-lui la perspective d’une vraie relance…”, a-t-il laissé entendre. Un peu plus loin, l’orateur affirmera, pour répondre aux partis qui croient d’ores et déjà à la fraude électorale, que le FLN ne cultive pas l’insulte et l’invective, et que le parti se contentera juste de dire qu’il a lui-même été victime de fraudes dans toutes les élections tenues en Kabylie depuis 1999 et qu’il (le FLN,ndlr) ne s’est jamais “révolté” dans le seul souci d’éviter à la région d’autres conflits et peut-être d’autres instabilités.M. Abada ajoutera, dans la foulée, que tous les partis qui se sont tous acharné sur le FLN depuis l’époque du libéralisme politique qu’ils étaient incapables de gérer les collectivités locales et qu’ils n’ont guère fait mieux que le FLN. “Pire encore, ces partis ont prôné leur faillite et n’ont jamais pu proposer de véritable alternative à la population”, a-t-il encore ajouté.

Ahmed B.

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