En suspens depuis 1999 !

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Draâ El-Mizan étant une région connue pour l’engagement révolutionnaire de ses habitants durant la guerre de libération nationale, il est attendu de voir ses carrés et les stèles, dédiés aux martyrs, bénéficierde restaurations, à la mesure de sa glorieuse histoire. 

Certes, le monument des Chouhada sis à proximité de la sûreté de daïra a subi quelques travaux de restauration, tel le dallage du parvis menant à la stèle et la peinture, néanmoins, beaucoup reste à faire à ce niveau. Selon les Moudjahidine de la région, la première chose à faire serait de clôturer ce monument en dur, car le grillage qui fait office de clôture est usé par le poids des ans. Il faut savoir qu’une enveloppe de 450  millions de centimes a été débloquée pour ce genre de restauration. Pour certains, cette somme sera consacrée à cet endroit alors que d’autres voudraient que cet argent serve pour la finition du mémorial dédié aux cinq colonels de l’ex commune mixte de Draâ El-Mizan, à savoir Krim Belkacem, Ali Mellah, Amar Ouamrane, Slimane Dehilès et Mohamed Zamoum dit Si Salah. Pour rappel, le projet de ce mémorial a été décidé le 5 juillet 1999, mais, pour beaucoup de raisons, il n’a pas encore vu le jour. Après avoir été déplacé du site qui lui avait été choisi, il est toujours à la traîne. Aujourd’hui, il est encore au stade des premiers balbutiements au niveau de l’ex domaine agricole Aïssat Idir. L’autre opération inscrite dans le cadre de la prise en charge de ces monuments est celle consacrée à la restauration de la stèle dédiée aux deux Chahid, le commandant Ali Bennour et Oukil Ramdane, sur la RN 25 avant l’entrée de Maâmar, pour laquelle une enveloppe de 30 millions de centimes a été allouée. Selon une source proche de ce dossier, ce projet ne tardera pas à être lancé. En plus de ces deux monuments, les Moudjahidines s’inquiètent de ne pas voir la « stèle du premier novembre », du centre-ville, détruite par un camion il y a de cela plus de quatre ans, reprendre sa place. À Draâ El-Mizan, il y a aussi des bâtisses datant de l’époque coloniale qui méritent attention et restauration. On citera l’ancienne mairie, l’ancien tribunal près du cinéma, l’école des garçons et bien d’autres.              

Amar Ouramdane 

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