L’Aigle Noir en quête d’un exploit

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L’ES Sétif, avec des défections à la pelle dans son effectif, sera mise à rude épreuve sur le terrain de l’US Bitam, aujourd’hui 15h (heure algérienne), en huitième de finale (bis) retour de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF), malgré sa victoire à l’aller (2-0). Confrontée à de nombreuse absences, pour diverses raisons, l’ESS, sacrée champion d’Algérie 2013, s’est déplacée mercredi dernier au Gabon avec 11 joueurs de champ et 3 gardiens de but, dont le néo international, Sofiane Khedairia, libéré mardi du stage de l’équipe nationale entamé dimanche au centre technique de Sidi Moussa (Alger). Le jeune gardien de but, Saâdoune Amar, sera inscrit lors de cette rencontre en tant que joueur de champ, précise la même source. « Après notre dernier match de championnat, face au CS Constantine (défaite à domicile 3-1, ndlr), les joueurs ont bénéficié de 5 jours de repos. Mais, à la reprise, grande fut notre surprise lorsque nous avons dirigé la séance avec un groupe très réduit », a affirmé l’entraîneur adjoint, Kheireddine Madoui, non sans évoquer « un problème financier qui a fini par décourager les joueurs ». Vainqueur à l’aller (2-0), l’ESS est contrainte de se passer des défenseurs Mohamed Ziti, blessé et Farouk Belkaid, suspendu, des milieux de terrain Mourad Delhoum, retenu par des obligations familiales, et Amir Karaoui, convalescent, ainsi que des attaquants, Khaled Gourmi, Amine Aoudia, et Rachid Nadji, tous blessés. « Gourmi n’a pas donné signe de vie. Il a disputé le match amical avec l’équipe nationale A’ samedi face à la Mauritanie (1-0), avant de s’envoler chez lui sans nous donner aucune explication alors qu’il devait être du voyage », a-t-il ajouté. Appelé à se prononcer sur cette manche retour, l’ancien défenseur international, reste pessimiste, relevant la difficulté de la mission : « Franchement, avec la situation actuelle, notre mission sera très délicate. Ce sera vraiment un miracle si nous parvenons à nous qualifier à la phase de poules », a-t-il regretté.              

R. S.

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