L’appel pathétique du président

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La SAOT, une société scientifique connue pour son dynamisme organisera le 27 novembre prochain une journée scientifique sous le thème “Le médicament générique en oncologie”. C’est dans ce cadre qu’une conférence de presse a été donnée hier par son président, le docteur Ameur Soltane. Ce dernier s’attache d’abord à expliquer tous les bienfaits et surtout les économies que peut engendrer la généralisation du médicament générique en Algérie.Ceci à la seule condition bien sûr, que l’Etat veille à la qualité tout au long du processus de fabrication par des laboratoires hautement qualifiés, afin, dira-t-il, de ne pas faire de l’Algérie une poubelle de l’Occident dans ce qui a trait à ce type de médicaments.En présence de très peu de journalistes, le docteur Ameur affirmera qu’il ne tient pas seulement à ce que “sa journée” fasse l’objet d’une promotion, mais surtout à ce que “les gens soient convaincus des bienfaits et de tout l’argent que peut faire l’économiser à la Nation, l’utilisation du générique”. Ceci pour casser le tabou et lever les suspicions qui pèsent sur ce médicament considéré, à tort, selon le président de la SAOT, comme un médicament de seconde zone.Le plus important à signaler, néanmoins, demeure dans le fait que cette journée du 27 novembre que doivent “en principe” ouvrir les ministres de la Santé et de la Population et celui du Travail et de la Sécurité sociale, semble fort mal engagée. Prévue initialement au Centre international de presse (Théâtre de verdure), elle fut délocalisé puisque le CIP n’existe plus ! Au vu du nombre et de la qualité des invités (d’éminents spécialistes dans le domaine tant nationaux qu’étrangers), on pourrait penser qu’à une semaine de sa tenue, le nouveau site d’hébergement a tôt fait d’avoir été trouvé. Que non ! Jusqu’à hier, le Dr Ameur lançait un appel au peu de journalistes présents afin que soit fait écho à la détresse dans laquelle se trouve aujourd’hui sa société organisatrice. Palais de la culture, Bibliothèque nationale ou hôtels pour accueillir les 18 conférenciers débarquant de la lointaine Inde et de grands spécialistes de l’organisation mondiale de la société ? Jusque tard dans l’après-midi, le président de la SAOT, n’avait toujours pas trouvé de lieu d’accueil. Pas même une salle… générique !

R. Kaci

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