Les différentes épreuves de l’examen du baccalauréat, ayant commencé hier matin, ont été à la portée des élèves des différentes filières.
C’est du moins ce que nous ont assuré la majorité des candidats rencontrés au niveau des centres d’examen, à la fin de la première étape. Pour la matinée d’hier, les candidats au baccalauréat ont commencé par l’épreuve de langue et littérature arabes. Une épreuve qui a été semble-t-il, à la portée de la majorité des lycéens. C’est du moins ce que disaient les élèves rencontrés au niveau de certains centres d’examen de la wilaya. Les questions proposées étaient apparemment abordables, et les élèves ont, pour la plupart réussi à répondre aux questions posées. Au niveau du centre d’examen Fatma N’soumer, Naïma, candidate littéraire est sortie de la salle d’examen le sourire aux lèvres. « J’ai bien travaillé. Les questions étaient très faciles. Certes, j’ai un peu buté sur la compréhension des poèmes qu’on nous a donnés, j’ai dû tout refaire, ne voulant pas que cette question compromette le reste de mes réponses. Cela m’a permis de passer à l’autre sujet au choix. D’autant plus que le texte sur El Bachir Al Ibrahimi m’a paru encore plus facile. Je l’ai donc traité de la même manière, mais avec beaucoup plus d’assurance. Je suis satisfaite, il ne me reste qu’à espérer que les autres épreuves soient tout autant abordables », nous confiera-t-elle. Elle sera tout de suite rejointe par d’autres camarades qui nous avouent la même chose. « Je ne m’attendais pas à un sujet aussi facile. D’ailleurs, tout le stress que je subissais depuis un certain temps s’est dissiper à la vu du sujet », dira Lamia devant ses autres camarade qui esquissaient de la tête une approbation. Il faut dire que devant l’entrée de l’établissement situé à la haute ville de Tizi-Ouzou, les élèves semblaient tous de bonne humeur après cette première épreuve. A noter que c’est ce même établissement qui a abrité le coup d’envoi de l’examen à travers la wilaya donné par le wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazgui, en début de matinée. A Djemââ Saharidj, cette fois, plus exactement au lycée Smaïli Ali et fils, Samir candidat en langue étrangère, tiendra le même discours : « J’ai bien travaillé. L’arabe était l’une des matières que j’appréhendais le plus, mais tout s’est bien passé et c’est tant mieux pour nous ». Une autre lycéenne, de Djemaâ Saharidj, Lydia, qui passe son bac en philosophie cette année, ne cachera pas non plus sa joie à sa sortie de cette première épreuve d’arabe. Elle dira : »Je suis optimiste pour la suite des épreuves ». Ainsi, et globalement, cette première épreuve a été bien accueillie par la plupart des élèves au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une wilaya qui voit, cette année, un nombre de 14.490 élèves à être présents à l’examen sur un total initialement prévu de 15.547. Les absents étaient au nombre de 1.057, soit un taux de près 6.7% d’absence, dont 1.019 candidats libres (sur 3.946), en ce premier jour d’examen, d’après la cellule de communication au niveau de la direction de l’éducation locale. Les élèves scolarisés absent lors de la première journée sont au nombre de 38 (0,33%), sur les 11.601 inscrits, selon la même source. Pour l’après-midi d’hier, les élèves devaient passer leur épreuve de sciences islamiques. Une matière moins redoutée par les lycéens, notamment ceux interrogés, étant donné qu’il s’agit, selon eux, d’ « une matière où il suffit d’apprendre par cœur les cours ».
Tassadit Ch.