A l’instar de toutes les communes de la wilaya, l’APC de Draâ El-Mizan observe avec attention l’année dédiée à la protection de l’environnement. En plus des campagnes de nettoyage programmées ici et là par les comités de quartiers, les services de la voirie de la localité ont commencé à défricher les espaces envahis par les herbes sauvages. On citera par exemple la poche toute proche de la stèle Matoub Lounès ou encore la plate forme jouxtant l’ex-station de taxis en destination de Boghni. Au quartier des « soixante-quatre logements », les associations ‘’Saidani Mohamed’’ et ‘’l’Espoir’’ envisagent de lancer dans les tout prochains jours des journées de volontariat. Dans certains quartiers, les trottoirs ont même été agrémentés de bacs où sont plantés des arbres d’ornement, avec l’aide des jeunes. « Chaque bac coûte mille six cents dinars. Nous ferons en sorte que notre quartier devienne le plus propre et le plus beau de la ville », nous confiera un représentant du comité de ce quartier. De leur côté les responsables locaux ont prévu de planter des arbres dans trois espaces au centre-ville. Il s’agit des espaces situés à proximité de la poste et du tribunal, du jardin tout près du commissariat de police et de celui en face de la mosquée. Ces projets seront financés par la wilaya qui a débloqué des aides pour les APC, dans le cadre de la protection de l’environnement. D’autres actions sont programmées et attendent que les conditions climatiques deviennent favorables, a-t-on appris auprès du mouvement associatif. L’on attend également que les élèves terminent leurs examens pour faire appel à leur contribution. Beaucoup de jeunes sont en effet très actifs dans ces opérations de volontariat, comme celle qui a consisté il y a quelques semaines, à ramasser les canettes et les sachets en plastique qui jonchaient les bas-côtés des axes routiers qui traversent la région de Draâ El-Mizan. « La lutte contre la saleté est l’affaire de tous. Il ne faut pas attendre un appel ou une invitation des autorités pour bouger et agir. Ces actes de civisme doivent s’ancrer dans nos moeurs. Tout le monde est concerné par la protection de l’environnement. Chaque citoyen doit se dire : pourquoi pas moi ? », nous dira cet ingénieur en aménagement du territoire et de l’environnement.
Amar Ouramdane