Iferhounène se mobilise pour Mohand Moncef !

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Atteint dès sa naissance d’une HTAP poste embolique, une maladie pulmonaire que les médecins n’avaient pas détectée à temps et qui a évolué au fil des ans, Mohand Moncef Si Hadj, âgé de 23 ans, est actuellement hospitalisé à l’hôpital de Aïn El Hammam.

Selon les diagnostics établis par les médecins ayant suivi ce jeune patient à l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger, Dr Fouzi Fadla, Pr Ben Khedda et Pr Merad en l’occurrence, Mohand Moncef présente les symptômes du syndrome néphrotique (néphrose lipoïdique), une HTAP post embolique, pour laquelle ils préconisent une endartériectomie pulmonaire sous circulation extracorporel et hypothermie profonde, en urgence, avant le mois de juillet 2013, car, « au-delà de cette date, des complications irréversibles peuvent survenir ». Malheureusement, cette intervention chirurgicale, qui pourrait donner d’excellents résultats, comme dans 95% des cas, ne peut se soigner qu’en France, notamment au centre chirurgical Marie Lannelogue à Plessis Robinson. Une intervention et des soins qui nécessiteraient pas moins de 40 000,00&euro,; l’équivalent d’environ de 600 millions de centimes en monnaie nationale.  Mohand Moncef a  épuisé toutes les voies et moyens de recours possibles pour une éventuelle prise en charge à l’étranger, mais en vain. Toutes les portes sont closes pour cet algérien issu d’une famille modeste, dont les moyens financiers sont très loin de répondre aux de l’opération. Le père du patient s’en remet à Dieu, dit-il. Les villageois d’Iferhounène, qui disent que leur daïra « a donné plus de 1 600 Chouhada pour que nos enfants puissent jouir aujourd’hui des richesses de leur pays », ne supportent pas de voir ce jeune, comédien amateur qui les avait tant rire et égayer par le passé souffrir et attendre son heure sans pouvoir y faire quelque chose. Ces villageois ont, en effet, décider de prendre le relais de la famille pour faire l’impossible afin de sauver Moncef de la mort, « et ce sera grâce à Dieu », disent-ils. A cet effet, ils lancent un SOS aux âmes charitables du haut du majestueux Djurdjura afin de participer à cet élan de solidarité qui caractérise nos valeurs ancestrales, surtout lorsqu’il s’agissait d’aider quelqu’un dans le cas du jeune Moncef. Ainsi donc, les villageois d’Iferhounène organisent une quête, pour envoyer le patient en France afin d’y subir cette intervention onéreuse. Des échos qui nous sont parvenus font état d’une généreuse personne qui aurait donné plus de 50 millions de centimes. Les habitants d’Iferhounène ne désespèrent pas et croient à la générosité d’autres  algériens pour récolter la somme nécessaire avant le mois la fin du mois de juin en cours.

Madjid  Aberdache

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