La subdivision agricole, regroupant les communes de Draâ El-Mizan, de Frikat et d’Aïn Zaouïa, prépare la campagne moisson-battage.
En effet, et afin que cette dernière réussisse et se passe dans de bonnes conditions, des consignes sont déjà données aux céréaliculteurs de cette vallée, connue pour son bon rendement en matière notamment de blé dur. Ainsi, il leur est recommandé de commencer par nettoyer les accès que devraient emprunter, dans quelques jours, les moissonneuses-batteuses afin d’éviter les incendies qui pourraient y surgir dans le cas où il y aurait des étincelles qui échapperaient des pots d’échappements. En deuxième lieu, il est leur exigé de procéder à des essais sur les machines avant le lancement de la moisson et de prendre toutes les précautions nécessaires avant de passer à cette opération. Techniquement, tout est prêt. Il est, ainsi, attendu de bons rendements car les étapes préliminaires se sont déroulées dans de bonnes conditions climatiques. « Il n’y a pas eu de grêle ni de sirocco. Seules les dernières pluies ont causé quelques petits dégâts au niveau des champs, mais ce n’est pas alarment, car les épis étaient déjà formées. On peut s’attendre à des pics de rendement allant jusqu’à 35 quintaux à l’hectare, surtout que la semence utilisée est de très bonne qualité et que l’itinéraire agricole a été suivi par tous les souscripteurs du programme Errifig », nous confiera un agent de vulgarisation agricole qui constatera que les rendements de ces dernières saisons étaient plus que satisfaisants. Le programme Errifig est très prisé d’autant plus que des facilités sont accordées aux céréaliers. Ils bénéficient de crédits sans intérêt, de semences qu’ils ne paieront qu’à après récolte et des facilités dans l’acquisition de produits phytosanitaires (engrais, insecticides…). Pour cette saison, il est attendu de moissonner plus de 4000 hectares répartis sur les trois communes. L’an dernier, la récolte s’est élevée à plus de 120 000 quintaux. D’autre part, il faudra signaler que la fenaison a été bel et bien lancée. Sur ce point, les éleveurs disent qu’elle est riche en raison des pluies qui se sont abattues jusqu’à la fin mai. « Nous avons tondu les champs plus de deux fois, depuis le début, et on continue à le faire car l’herbe a repoussé. Je crois que nous avons la meilleure saison de ces trois dernières années. On peut dire qu’il ne manquera plus de fourrage », nous répondra un éleveur de la vallée de Draâ Sachem. En tout cas, les fellahs sont plus que satisfaits et souhaitent que dès le lancement des opérations de moisson-battage, il ne manquera pas d’engins.
Amar Ouramdane

