Le lait en sachet, vendu à 25 DA le litre, se fait de plus en plus rare dans la localité de Souk El Tenine et cela, depuis plusieurs mois déjà.
Pour s’en approvisionner, il faut guetter le camion livreur qui ne passe qu’un jour sur deux, parfois plus. Les clients, alors, se bousculent pour avoir quelques sachets et la vente ne dure que quelques minutes. Les quantités distribuées sont réduites, et du coup le produit s’écoule en un laps de temps très court. Un commerçant que nous avons questionné à ce sujet rétorquera : « La rareté du lait en sachet est due au manque d’approvisionnement. Le camion ne passe plus tous les jours, comme avant, et les quantités que l’on nous livre sont réduites de moitié ». Même le phénomène de la vente des sachets sous les manteaux a fait sa réapparition, comme au temps des vaches maigres. Un comportement que l’on croyait banni à jamais, mais hélas, qui est remis au gout du jour. La plupart des ménages se rabattent sur le lait en poudre, dont le prix est jugés trop cher. Un paquet de Lahda coûte 250 DA, voire plus pour la poudre de meilleure qualité. « Parfois, nous nous passons du bol de lait matinal. Le lait pasteurisé en sachet se fait rare et celui en poudre est au dessus de nos moyens », dira un père de famille au chômage. A noter que certains commerçants s’approvisionnent en lait en sachet à partir d’autres wilaya du centre, mais ils ne le font pas gratuitement, puisque il le revende à 30 DA. À signaler également que le prix de la baguette de pain de 250 grs est passé à 10 DA l’unité depuis plusieurs semaines, chez certains commerçants. C’est dire que les citoyens appréhendent la cherté des produits de première nécessité à l’approche du mois de Ramadhan.
Hocine. T.

