Les travailleurs de SOCERCA en grève illimitée

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Dans une situation catastrophique qui perdure, la Société carreaux sol d’Amizour SOCERCA, replonge encore une fois dans une crise suite à la grève illimitée lancée depuis, lundi dernier, par le collectif des travailleurs qui réclament une issue honorable à cette entreprise en agonie. Cette grève déclenchée par les travailleurs, loin de toute tutelle syndicale, se veut, selon quelques indiscrétions, une manière de faire pression sur la société de gestion et de participation (SGP), pour que cette dernière se penchera sur le dossier de cette unité alors qu’une correspondance lui a été adressée à cet effet. Il s’avère que la SGP se trouve entre deux choix qui pourraient mettre fin à des années de doute et de marasme vécus par les carreleurs d’Amizour, lesquels d’ailleurs, se sont rebondis à faire valoir leur droit à plusieurs reprises. Parmi ces possibilités d’une sortie, néanmoins honorable, de cette situation des plus désastreuses, la Société optera, peut être, pour la fermeture de l’unité d’Amizour, avec indemnisation pour « le départ volontaire » des travailleurs. Si non, il répondra à la proposition des travailleurs de la SOCERCA de septembre 2011, se résumant à un plan de redressement de l’unité avec une injection d’argent et une rénovation des équipements. Cela est peut être l’option idéale pour une société au passé florissant, mais qui vit ces dernières années, des moments des plus pénibles où le produit n’est plus vendu, et la Direction trouve du mal à trouver les moyens pour assurer les salaires de ces employés. Il faut rappeler que la SGP avait décidé d’aller vers la fermeture de cette unité en novembre 2010, avant de se rétracter pour renvoyer la balle au CPE, sous prétexte qu’il est le seul autorisé à trancher de cette manière. Même, il était question que le patron de la centrale syndicale UGTA s’exprimerait sur ce cas, mais en vain. Depuis ces péripéties à ce jour, l’on peut dire que beaucoup de temps a été perdu, et pour les travailleurs dont la situation sociale est des plus précaire, et pour l’entreprise qui n’a pas trouver du souffle à produire, pour imposer ces produits dans un marché très concurrentiel. 

Nadir Touati

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