Dans la matinée d’avant-hier, les villageois d’Aït Arif sont eux aussi venus réclamer des élus de l’APC de prendre en charge leur problème de manque d’eau potable.
Ayant trouvé la mairie fermée par les habitants de Laksar, ils se sont rendus au siège de la daïra de Draâ Ben Khedda pour y exprimer leur revendication. Un citoyen revenant justement de la daïra nous apprendra : « Dans notre village l’eau se fait de plus en plus rare. Depuis le mois de mai, nos robinets sont à sec. Les villageois ont recours à l’achat de citernes d’eau, au prix fort de 1 500 DA la citerne. Ce problème ressurgit avec acuité à chaque approche des chaleurs. Nous étions venus pour rencontrer les autorités locales, mais la protestation des villageois de Laksar a fait que nous avons préféré nous rendre au siège de la daïra. Là-bas, nous avons rencontré le chef de daïra qui nous a promis de saisir les instances concernées en vue de régler ce problème d’alimentation en eau potable ». A signaler que le problème de la pénurie d’eau dans la région de Tirmitine, de Maâtkas et de Tizi Ntléta est récurrent. En effet, à chaque début de l’été le cauchemar renaît. Les villageois ont protesté à plusieurs reprises en fermant les sièges des APC, les bureaux de l’ADE et à plusieurs reprises les routes, mais le problème n’est toujours pas réglé. C’est dire que l’été s’annonce chaud et sec dans ces localités. La saison hivernale a pourtant été des plus généreuses en pluies cette année et tous les barrages sont remplis comme jamais auparavant, d’où l’incompréhension des citoyens quant à la rareté de ce liquide précieux.
H.T.