Comme chaque année, le mouvement associatif de Draâ El-Mizan s’active pour commémorer deux dates : le 25 juin, jour de l’assassinat de Lounès Matoub en 1998, et le 21 juin, jour de l’assassinat de Haniche Hamid, Khalfouni Kamel et Didouche Samir, en 2001.
De leur côté les membres de l’association Amgud s’apprêtent à organiser, le 23 juin prochain, la sixième édition du prix «Matoub Lounès» contre l’oubli. « Nous avons initié cette distinction pour que personne n’oublie les personnalités qui ont marqué notre temps par leur combat dans divers domaines. C’est un prix que nous décernons, en collaboration avec la fondation Matoub Lounès. D’ailleurs, chaque année, un représentant de cette fondation assiste à la cérémonie », nous confiera, M. Karim Larbi, le président de l’association. Pour cette année, le choix est porté sur trois personnalités : le dramaturge Mohia, le fondateur de l’académie berbère Bessaoud Mohand Arab et Mohamed Haroun, un militant de la lutte pour le recouvrement de l’identité amazighe. « Nous avons invité les familles de ces trois personnalités, en plus d’autres personnes représentant différentes associations. Il y aura des prises de paroles et des témoignages ». Cette sixième édition est prévue à la salle de réunions de l’APC. Pour rappel, lors de la cinquième édition, ce prix a été décerné à Karim Abranis et maître Ali Yahia Rachid. « Ces personnalités n’ont pu assister à la cérémonie pour diverses raisons, mais nous nous sommes rendus chez elles et nous leur avons remis le prix en mains propres », nous précisera M. Karim Larbi.
Amar Ouramdane