Le chanteur raï cheb AKil, décédé dans un accident de la circulation routière au Maroc, a été enterré dimanche en fin de journée, au cimetière de Sidi Abdelkader de Khemis Miliana (Aïn Defla). Une foule nombreuse, à la tête de laquelle figuraient notamment le chef de cabinet du ministère de la Culture, Kamel Bentorki, les chanteurs Hakim Salhi, Rédha surnommé «Japonais » et cheb Toufik, outre de nombreux citoyens, a accompagné le défunt à sa dernière demeure. La dépouille de cheb Akil, arrivée à sa ville natale à partir de l’aéroport Houari Boumediene vers 17 h30, a été placée devant le domicile familial sis à la cité Halaïmi pour permettre à sa famille et à ses amis de se recueillir à sa mémoire avant son enterrement. Victime d’un accident de voiture survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la région de Tanger-Tétouan (nord du Maroc), Cheb Akil a succombé à ses blessures, selon des sources hospitalières. De son vrai nom, Akil Abdelbaker, cheb Akil, né le 27 juin 1974 à Khemis Miliana, était aussi compositeur et claviériste. Alors qu’il n’était âgé que de 13 ans, il avait été sollicité par un producteur en vue d’enregistrer sa première cassette. Tout petit, il écoutait ses aînés Cheb Khaled, Cheb Mami et Cheb Hasni. Il avait obtenu une notoriété grâce à sa voix chaude et nuancée ainsi que son excellente maîtrise du synthétiseur. L’année 1995 fut celle d’un énorme succès avec le titre «Tahasdou oula T’ghirou» (envieux ou jaloux), vendu à plus d’un million d’exemplaires.