Largement suivi, selon le Cnapest-Elargi

Partager

Les enseignants correcteurs du Baccalauréat ont observé hier, un arrêt de travail de deux heures.

Cela, à l’appel du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi), pour protester contre les graves incidents qui ont émaillé quelques épreuves du BAC. Le mot d’ordre d’arrêt de travail a été observé de 10h à midi, dans tous les centres de correction, afin de dénoncer, notamment le «comportement de certains candidats qui ont commit des actes de violences verbale et physique à l’encontre de leurs enseignants surveillant, lors des épreuves du BAC ». Joint par téléphone, M. Messaoud Boudiba, chargé de communication et de l’information au sein du Cnapest-Elargi, s’est félicité de la grande mobilisation des enseignants correcteurs autour de cette action. « Le débrayage a été largement suivi dans tous les centres de correction ». Selon lui, cet arrêt de travail a été massivement suivi dans les trois centres de correction d’Alger centre. Idem pour le centre de correction de Ruisseau, où le débrayage a été suivi à 50%. Le chargé de communication et de l’information au sein du Cnapest a réitéré son appel au ministère de l’éducation nationale pour installer une commission d’enquête en vue de « cerner les causes qui ont donné lieu aux graves dépassements enregistrés lors des épreuves du BAC, session juin 2013». Les enseignants correcteurs, affiliés au Cnapest-Elargi, ont adressé une lettre au ministère de l’éducation nationale, dans laquelle ils sollicitent le premier responsable du secteur « à défendre le pouvoir pédagogique des enseignants et d’appliquer des sanctions sévères contres les candidats et les administrateurs ayant porté atteinte à la crédibilité de l’épreuve du BAC ». Ce syndicaliste a tenu à rappeler en outre, que le Cnapest-Elargi a, à maintes reprises, « interpeller les autorités publiques sur le phénomène de la violence dans les établissements scolaires, qui a pris des proportions alarmantes. Le Cnapest-Elargi exige à cet effet des « sanctions sévères » contre les candidats coupables de tricheries et de tentatives d’agression sur des surveillants.

L.O. Challal

Partager