Les habitants du village Guerguer, relevant de la commune de Souk El Khmis, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, se plaignent du manque flagrant de moyens de transport. Ainsi, certains usagers affirment qu’ils rencontrent d’innombrables difficultés à rejoindre leurs postes de travail, la matinée, et à rentrer chez eux, le soir venu, notamment en cette période de grosses chaleurs. « Pour rejoindre Bouira, on est obligé de faire escale à Souk El Khmis, sinon, si on s’aventure à attendre un taxi reliant Bouira directement, on risque de perdre beaucoup de temps. Matin et soir, les transporteurs n’assurent pas leur tâche convenablement, ils préfèrent rentrer chez eux de bonne heure et nous laisser attendre jusqu’à des heures tardives de la soirée », tonne un jeune citoyen habitant un village de la localité. Les citoyens sont, ainsi, contraints d’attendre plusieurs heures pour pouvoir rejoindre leurs destinations respectives. Le problème est d’autant plus pénalisant que cette localité qui compte trois communes et une dizaine de villages, ne dispose que de 5 taxis collectifs de 6 places chacun, ce qui laisse le champ libre aux clandestins qui imposent leur diktat, notamment durant les moments de grande affluence. À signaler que le nombre d’usagers ne cesse d’augmenter. Face à cette situation, les villageois n’ont d’autre choix que de se rabattre sur les taxis collectifs ou les clandestins. D’ailleurs, à chaque arrivée d’un de ces véhicules, c’est tout le monde qui s’y rue, engendrant une bousculade indescriptible. Les citoyens de la localité disent avoir interpellé les responsables locaux ainsi que ceux de la direction des transports pour intervenir rapidement et trouver une solution durable à cet épineux problème, surtout que leur bourg manque aussi de toutes les commodités, à l’instar d’un centre de santé ce qui les oblige à se déplacer jusqu’à au chef-lieu de la daïra.
R. B.
