Commémoration de la bataille d’Icheridène

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Un riche programme est prévu pour l’occasion, dans la commune d’Aït Aggouacha. L’APC organisera la manifestation, en collaboration avec la direction de la culture de Tizi-Ouzou, les 24 et 28 juin. 

Pour la journée du 24, le dépôt d’une gerbe de fleurs est prévu au monument d’Icheridène, à partir de 9h. Des photos et des peintures seront également exposées sur le site même du monument. Dans l’après-midi, une conférence-débat sera animée par l’écrivain Kerdja, sous le thème ‘’L’héroïque Lala Fatma N’Soumer’’.Concernant la journée du 28, un semi-marathon est prévu, sur un parcours de 10 km, sur la RN15. Le  départ de la course est programmé à la station service d’Aïn El-hammam, et l’arrivée est fixée à la deuxième station service du chef-lieu communal d’Aït Aggouacha. Plus de 300 coureurs sont attendus, selon les organisateurs pour prendre part à ce marathon. En clôture, une projection du film La bataille d’Icheridène sera proposée au public. La bataille d’Icheridène, qui a eu lieu en 1857, est un fait d’histoire phare pour notre pays. Elle fut livrée par la population qui avait répondu à l’appel de l’héroïque Lala Fatma N’Soumer, qui pressentait un grand danger avec l’arrivée des colonisateurs français. Des volontaires vinrent en grand nombre, des tribus des Zouaoua (Igawawen), barrer la route à l’armée française, dirigée par le maréchal Randon. Selon les historiens, l’affrontement entre les deux camps dura longtemps. Les guerriers de Lala Fatma N’Soumer firent preuve d’une grande bravoure et résistèrent avec courage aux soldats français qui furent contraints à battre en retraite, pourchassés par les vainqueurs. Randon et son armée durent se replier et attendre l’arrivée de renforts. Après avoir repoussé les envahisseurs, Fatma N’Soumer et ses victorieux guerriers retournèrent à Icheridène pour enterrer les morts et soigner les blessés. Cette défaite coûta très cher au maréchal Randon, qui avoua avoir eu 400 morts et 800 blessés dans ses rangs. Mais ses pertes étaient beaucoup plus élevées qu’il ne le disait, car le corps expéditionnaire se retrouva réduit de près de la moitié. C’est à partir de cette bataille que ce même maréchal Rondon surnommera Fatma N’Soumer                     «La Jeanne d’Arc du Djurdjura ». 

       

Youcef. Z

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