Le constat du Crasc

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Depuis le premier séminaire, organisé en janvier  2011 au lycée Ali Mellah sur  » la leishmaniose », les chercheurs du Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle sont revenus pour d’autres projets.

Ainsi, après celui mené sur la leishmaniose, il y a eu des journées d’étude sur l’accès de la population aux soins sous l’intitulé  » l’équité en santé ». Après étude de toutes les informations à ce sujet, la salle de réunions de l’APC a abrité avant-hier, une rencontre entre les chercheurs du CRASC, d’un côté et les représentants de l’APC, et de la société civile (associations et comités de quartiers et de villages), de l’autre côté et ce, pour une première évaluation de cette étude.

Cela a permis aux conférenciers d’établir, comme première évaluation, un constat sur la qualité des soins, les chances des citoyens par rapport à la santé et les structures de santé. « Ce n’est pas maintenant que tout va se décider, car nous ne sommes qu’à la première évaluation. Ce n’est que le début du processus et ce ne sera qu’après l’identification des facteurs et des enjeux de cette équité que tout va s’éclaircir. Mais tout de même, nous avons les premiers résultats qui vont nous guider pour arriver à cette équité en santé « , dira l’un des chercheurs présents. Il s’est donc avéré que les chances n’étaient pas égales entre tous. Par exemple, les habitants des villages et ceux de la ville, pour diverses raisons, dont l’éloignement, n’ont pas les mêmes qualités de soins. Cette étude, dont les objectifs sont nombreux, va s’étaler sur deux années. Ce n’est qu’à son terme que les conclusions définitives seront connues et que les décisions seront prises. Il faut dire qu’actuellement Draâ El-Mizan ne dispose que d’un hôpital fréquenté non seulement par la population de toutes les communes de la daïra, mais aussi de celles des daïras voisines (Boghni et Aomar de Bouira). Comme première décision, il sera probablement décidé que ce centre finance la réalisation d’une polyclinique. des salles de soins dans les grands villages de la municipalité . Alors qu’une autre polyclinique est en voie de réalisation à proximité des 60 logements LSP à la sortie de la ville en allant vers Tizi-Gheniff.

Amar Ouramdane

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