Rym Hakiki égaye le public

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C’est dans la beauté des mots, le charme du son andalous que s’est clôturée, dans la soirée de dimanche dernier, la 2ème édition de la chanson citadine, sous la houlette de l’association « Les Amis de Saddek El Béjaoui». Durant quatre jours, à savoir du 21 au 24 juin, le public présent au théâtre Abdelmalek Bouguermouh a été bercé par la musique andalouse, orchestrée par de nombreuses troupes à l’instar de la chorale marocaine de Casablanca, «El Gharnatia », ainsi que la talentueuse troupe du conservatoire du défunt Saddek El Béjaoui. Au 4ème jour de la présente édition, durant la première partie de la soirée, de nombreuses personnalités, notamment les familles des défunts « Machayikh » ont été honorées. Un vibrant hommage a été rendu au Machayikh, eux qui avaient tout donné et laissé des empreintes dans l’histoire de la musique andalouse, surtout celle laissée, à Béjaïa, par Saddek El Béjaoui, fidèlement reprise par les jeunes du conservatoire.  La chanteuse Rym Hakiki a égayé par sa voix mélodieuse, l’assistance. Elle a, harmonieusement, chanté les belles vieilles chansons andalouses, appartenant au patrimoine culturel de cette région. Elle a chanté « El Khilaa Taabebni » de feu Saddek el  Béjaoui que le public a suivi avec beaucoup d’amour et de fierté enchaînant sur « ana twiri ghab maa el tiar » de la diva du Hawzi « Fadila Dziriya ». C’était sous un tonner d’applaudissement et de youyou que Rym a quitté la scène en emportant dans ses bras un joli bouquet de fleurs qui lui avait été remis. Le Cheikh Badjdoub, avec son Madih marocain, a brisé les frontières qu’il y a entre les deux pays, insistant dans ses mots que les algériens et les marocains sont frères et que nous le resterons à jamais, car la musique et la chanson ne connaissent ni haine, ni guerre, ni surtout de frontières.                                                                      

Chanez Oukaci

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