L’Algérie, représentée par Amara Benyounès, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville, et l’organisation non gouvernementale R20, ont signé hier, à Alger, un accord pour l’ouverture d’un bureau de cette ONG à Oran pour la région du bassin méditerranéen.
Et l’importance était si grande que cet accord a été signé en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal. Au programme de « Terminator » en Algérie, une conférence de presse sur l’économie verte qu’il a donnée à la faculté centrale, avant de rallier El Bahia pour une journée qui lui permettra de procéder à l’ouverture du bureau du R20 pour le bassin méditerranéen et dont le choix s’est porté sur Oran. Il faut dire que cette opportunité permettra, selon le directeur de l’Environnement de la wilaya d’Oran, à la capitale de l’Ouest algérien d’« être un point nodal pour tout le bassin méditerranéen et, partant, le point central des échanges internationaux pour tout ce qui a trait à l’environnement d’une manière générale». Arrivé lundi en fin d’après-midi à Alger, pour une visite de trois jours, la star d’Hollywood a déclaré à la presse qu’il était ravi d’être présent en Algérie, et qu’il se félicite de la coopération de l’Algérie dans le cadre du R20. Pour rappel, l’organisation non gouvernementale R20 (Regions of Climate Action) a été fondée en 2010 par M. Schwarzenegger, avec le soutien des Nations unies. Le R20 est une coalition de gouvernements sub-nationaux, de compagnies privées, d’organisations internationales, d’ONG et d’institutions académiques et financières. Sa mission est d’aider à la mise en œuvre de projets à faible émission de carbone, ainsi que de communiquer les meilleures pratiques et politiques dans le domaine des énergies renouvelables afin de créer une économie verte.
Arnold reçu par Sellal
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier, l’ancien gouverneur de Californie (Etats-Unis), Arnold Schwarzenegger, président de l’organisation non gouvernementale (ONG) R20, en visite en Algérie pour trois jours. L’audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville, Amara Benyounès. La rencontre a eu lieu juste avant la signature d’un accord entre l’Algérie et le R20 pour l’ouverture à Oran d’un bureau de cette organisation pour la région du bassin méditerranéen.
Oran, une référence en matière d’environnement R20, a choisi la ville d’Oran pour l’instauration de son bureau pour la région du bassin méditerranéen.
Un statut exceptionnel que pas plus de quatre autres villes à travers le monde ont décroché il s’agit de Genève, Los Angeles, Pékin et Rio de Janeiro. A cet effet, l’arrivée, hier, du président de cette fondation à la tête d’une délégation à Oran avait pour but d’entériner un accord pour lancer un programme pilote d’économie verte. Le projet devra lier Oran à cette ONG pour la mise en place d’une gestion « zéro déchet », qui consiste en une valorisation économique des rejets industriels et ménagers, ainsi que la mise en place d’infrastructures destinées à l’assainissement des eaux, la récupération des boues et la gestion des pneus usagés. Si la gestion « zéro déchet» réussit, ce modèle gestionnaire sera étendu aux autres régions algériennes, dans un premier temps, et ensuite, servira comme base de travail à d’autres régions du monde. De ce fait, l’ouverture d’un bureau de la R20 à Oran va permettre à la capitale de l’Ouest algérien d’être une référence pour tout le bassin méditerranéen et, partant, d’être le point central des échanges internationaux pour tout ce qui a trait à l’environnement. M. Mohamed Mekakia, directeur de l’environnement de la wilaya d’Oran, a déclaré à la presse que « au-delà des avantages dont bénéficiera l’Algérie à partir de son partenariat avec cette grande ONG, en matière d’assistance à la mise en œuvre des projets à faibles émission de carbone, ainsi que les meilleures pratiques et politiques dans le domaine des énergies renouvelables, l’ouverture d’un bureau de la R20 à Oran va permettre à la capitale de l’Ouest algérien d’être le point central des échanges internationaux pour tout ce qui a trait à l’environnement d’une manière générale». Pour la mise en œuvre de ses projet, la R20 a une approche en trois phases, déterminer des besoins des régions (Regions in action), trouver la technologie appropriée (Technologie in action) et, enfin, identifier un investisseur adéquat (Finances in action)
Ferhat Zafane et agence