Ayant rapporté au cours de la précédente session, cette affaire de viol suivie d’un homicide volontaire a été enrôlée dans le cadre de la troisième session criminelle dont le procès s’est déroulé avant-hier. La scène de ce crime crapuleux, qui remonte au mois de novembre 2004, avait pour théâtre le village de Ghomrassa au sud-est de la ville des Issers. Ce jour-là, une jeune étudiante à la fleur de l’âge, en rentrant chez elle le week-end, tomba entre les mains d’un délinquant sexuel récidiviste, qui l’a guettée dans un lieu isolé du village. Ce dernier, sans scrupule, l’avait violée avant de l’assassiner d’une manière violente : strangulation à l’aide d’une corde, après quoi le cadavre fut jeté dans un lieu isolé.Selon le rapport de l’autopsie, le cadavre de la victime représentait des traces de violence cervicale et une asphyxie liées à la strangulation, comme il ressort également de ce même rapport que des égratignures derrière la nuque et sur la cuisse de l’accusé laissées par la victime.Durant ce procès, la représentante du ministère public a requis la peine capitale contre le mis en cause.A l’issue des délibérations, le président de la cour criminelle prononcera la même peine contre l’accusé. Par ailleurs, juste après ce drame qui avait déclenché de vives réactions du village, la famille de l’accusé a été pourchassée et la demeure fut brûlée.
Saïd Boufateh
