Le téléphone fixe peine à se généraliser

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«Pour pouvoir accéder au service ADSL, il faut d’abord que nos villages soientraccordés au réseau de téléphonie». 

Malheureusement, en 2013, nous sommes encore privés de cette commodité», dira, déçu, un habitant de Tagounits qui se plaint, de même que tous les citoyens de son village de l’absence du téléphone fixe. Un moyen primordial, notamment pour accéder à l’Internet. En effet, sur les 48 villages que compte la municipalité d’Ait Yahia, seul le chef-lieu et deux villages, à savoir Aït Hichem et Lamkhardha, sont raccordés au réseau téléphonique. Face à cette réalité la quasi totalité de la masse juvénile se voit dans l’obligation de parcourir des kilomètres pour effectuer une simple recherche sur la toile à Sebth ou à Aïn El Hammam. « Au moment où l’Internet est devenu une commodité capitale et une nécessité nous sommes encore sans téléphone fixe. Comment voulez-vous que notre région puisse se développer. Je lance un appel aux autorités concernées pour se pencher sur cette revendication », nous dit un étudiant. Tous les citoyens que nous avons interrogés sur ce sujet nous ont indiqué que l’APC ne dispose pas de terrain pour la réalisation d’une infrastructure qui abriterait le matériel téléphonique. Toutefois, la nécessite de concrétiser un tel projet nécessite une plus grande volonté et plus d’effort pour trouver une solution. Les responsables d’Algérie Télécom sont appelés à répondre aux doléances des villageois d’Ath Yahia.                            

Slimane Ben Addi 

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