Le deuxième album de l’étoile montante de la chanson kabyle Louifi, intitulé « l’immortalité d’une star » sortie, en 2013, se veut être un hommage au Rebelle, au monstre sacré de la chanson kabyle engagé Lounès Matoub, qui a beaucoup donné à l’art et surtout à la culture kabyle. Alors, ce n’est pas facile d’associer le nom du Rebelle à un travail artistique quelqu -il soit. Tombé un certain 25 juin, sous les balles assassines de lâches, illuminés « Lounès » comme les jeunes de Kabylie aiment à l’appeler en raison de sa simplicité de sa modestie et de sa générosité a aidé énormément de gens et beaucoup de jeune surtout. Il avait la voix du rossignol et le cœur sur la main. Un grand défi donc, pour notre jeune artiste originaire d’Agouni Fourou, dans la daïra de Ouacif, qui a déjà à son actif un premier album (2011) intitulé « Athin hamlagh», « toi que j’aime » qui est un véritable hymne à l’Amour. Il doit son talent et ses connaissances artistiques, à son approche du monde artistique et a son contacte permanent avec des musiciens et chanteurs de renom. Ce nouvel album est composé de dix chansons : Timehremt lahrir, Muhal akmetuy, Atuzyit urasru, Vran aresgnen, Atawarit louzen waraw idurar, Thadrem travem et L’immortalité d’une star. Les deux premières chansons sont rythmées et sentimentales, elles mettent en valeur le folklore local, généralement, écouté dans les fêtes. La troisième chanson intitulée « Athouzinte », relate quant à elle une histoire d’amour tragique et les autres chansons traitent des problèmes de société. Quant à « l’immortalité d’une star », c’est une chanson hommage à Lounès Matoub, la musique est de Farid Ali et les paroles sont de Louifi. Dans cette chanson le chanteur fait allusion au courage de la mère du rebelle Na Aldjia. La spécificité de ce nouvel album réside dans la diversité des styles musicaux utilisée par l’artiste, mais également dans la simplicité des mots et le choix des mélodies douces avec de nouvelles sonorités.
Karima Talis