La commune d’Akbou accuse, en terme de foncier, un déficit d’environs 186 hectares, selon une source municipale qui cite le PDAU de 2008. Ainsi, en février 2010, l’APC a approuvé la nécessité d’achat de biens fonciers appartenant aux privés, après avoir épuisé tous les espaces publics, en exécutant le plan directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (PDAU), lors de la session ordinaire, tenue à la mi-mars dernier, pour l’approbation du BP 2013. « Les responsables locaux ont constitué et validé un portefeuille foncier au profit de la commune pour engager des procédures réglementaires d’acquisition d’assiettes foncières appartenant aux propriétaires terriens privés », explique un élu municipal. Ce portefeuille sera d’une grande utilité pour la concrétisation des différents projets structurants (santé éducation, sport…etc.) tout en mettant en évidence, les difficultés auxquelles fait face la collectivité pour dégager une poche foncière à quelconque projet. « Cette proposition de constitution d’un portefeuille foncier s’inscrit dans une perspective de développement futur de la commune, et ce, en fonction des besoins de la population. La commune doit impérativement préparer un portefeuille d’environ 100 hectares au moins, sur lequel seront concrétisés tous les programmes d’habitat, d’équipement, d’éducation et de santé », précise-t-on. Parmi ces propriétaires privés, il y a ceux avec lesquels la collectivité entamera des tentatives d’acquisition à l’amiable de biens fonciers, en engageant des procédures réglementaires pour récupérer des champs longeant la RN26. Il y a aussi ceux qui sont en litiges judicaires. En tout, six îlots de terrains, sis à Laâzib-centre, à la ferme Caudrillier) et au cimetière, entre autres, seraient récupérés et achetés par l’APC. D’ailleurs, ces îlots englobent plus de 143 hectares.
Menad Chalal