La pression sur le lait en sachet est montée d’un cran, ces dernier temps, dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi-Ouzou au grand dam de la population.
Cette dernière craint vraiment le pire, surtout à l’approche du mois du Ramadhan. Au sud de la wilaya, de Tizi Gheniff et jusqu’à Ouacifs, en passant par Draâ El Mizan, Boghni, Mechtras, Ouadhias, Tizi N’Tléta, Maâtkas et Béni Douala, le constat est le même. Les habitants quotidiennement au rythme de la « pénurie » de ce produit de première nécessité. Rachid, un père de famille de Ouadhias, dira: « Nous n’arrivons malheureusement pas à nous procurer le lait en sachet comme auparavant, les quantités qui arrivent à notre localité sont minimes. Pour avoir sachet de lait, il faut guetter très tôt, le camion distributeur». Des bousculades énormes sont visibles devant les épiceries dés le lever du soleil. Un autre citoyen déclare : « Vous voyez la queue qui se forme à chaque fois que le camion arrive. C’est la grande bousculade, la pagaille. Ce scénario se répète chaque jour. Les citoyens n’ont pas le choix s’ils veulent se procurer du lait en sachet pour leurs enfants. Hélas, la quantité qu’on nous livre est limitée, et les commerçants ne nous vendent que 2 sachets pour chacun ». Abordé à ce sujet, un commerçant exerçant à Ait Abdelmoumène nous informe : « Les quantités qu’on nous livre a été réduite de moitié. De plus le camion livreur ne passe que trois fois par semaine. Chose qui créée un mécontentement parmi les citoyens». Sur les lieux, le distributeur indiquera de son côté que cette pénurie est due à la baisse des quantités délivrées par la laiterie de Draâ Ben Khedda. Que peut-on faire devant cette situation. Nous sommes confrontés à plusieurs difficultés, nous aussi, pour nous procurer des quantités suffisante à nos clients ». Certains citoyens se rabattent sur le lait en poudre, mais cela n’est pas à la portée de tous, car le produit se vend à plus de 200DA la boite. « Nous faisons de la gymnastique pour subvenir quotidiennement aux besoin de nos enfants en lait. Aujourd’hui, un père de cinq enfants ne peut assurer sa progéniture une consommation régulière de lait ». Ce problème, qui perdure depuis déjà un moment, demande une résolution dans les plus brefs délais, les ménages souffrent le martyr et appréhendent l’arrivée du Ramadhan.
A. G.