Les marchés des fruits et légumes de la ville d’Aïn Bessam renouent avec la flambée des prix à la veille du début du mois sacré du Ramadhan. Si les prix des légumes de première nécessité à l’exemple de l’oignon, de la tomate et de la pomme de terre, connaissent une certaine stabilité ceux des viandes rouges et blanches sont, par contre, en nette augmentation. À titre indicatif, le prix d’un kilogramme de poulet vient d’atteindre 300 dinars alors qu’il était, il y a à peine une dizaine de jours de cela, à 210 dinars le kilo. En effet, dans la plupart des marchés publics, le veau se vend entre 800 et 850 DA le kilo, tandis que l’agneau atteint les 1200 DA le kilo. Selon un boucher, rencontré au niveau du marché hebdomadaire du centre-ville, cette tendance à la hausse n’est pas près de connaître un répit d’autant plus que c’est durant le mois de Ramadhan que la demande en viande connaît un boom. Même le prix de la viande bovine importée de l’Amérique Latine et de l’Inde a connu une hausse de 50 DA le kilo. Des arguments sont avancés pour expliquer cette hausse des prix tels que la cherté des aliments, dont le quintal dépasse allégrement les 6.000 DA. Les produits phytosanitaires, eux aussi, sont vendus à prix d’or. À noter, également, le renchérissement des prix des œufs qui ont pris, à leur tour, l’ascenseur. Le prix du plateau d’œufs est cédé à 290 DA alors qu’il était à 200 DA il y a à peine un mois. Au rayon des fruits, les prix demeurent élevés. À titre illustratif, l’abricot de qualité n’est pas cédé à moins de 70 DA le kilo, alors qu’il était cédé à 40 DA, une semaine auparavant.
Oussama K.