«Le sénateur Salah Derradji n’a pas bénéficié d’un terrain dans le cadre du Calpiref pour y construire sa villa. Il a eu un avis favorable pour implanter une école de langues étrangères. C’est un plus pour la wilaya de Béjaïa, d’autant qu’il va créer des postes d’emploi », c’est en ces termes que le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, a répondu à ceux qui l’accusent d’avoir offert sur un plateau d’argent un terrain domanial de 1200 M2 à un élu national du FLN, pour implanter une école de langues. Le chef de l’exécutif de wilaya de Béjaïa, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse animée, lundi en fin d’après-midi, a lancé un appel à tous ceux qui veulent investir à se rapprocher des services du Calpiref, sous réserve que leurs dossiers satisfassent aux pré requis des études technico-économiques. « Le Calpiref est ouvert à tous, vous, si vous avez des dossiers, ramenez-les moi », a-t-il lancé à l’adresse des journalistes présents, en expliquant que ses services ont lancé des opérations d’assainissement pour la récupération des assiettes attribuées par le passé dans le cadre du Calpi. Le wali de Béjaïa a indiqué à ce propos, que 234 demandes ont été enregistrées dans le cadre du Calpiref, dont 151 dossiers traités, 44 validés, 22 arrêtés signés, 8 actes établis par les domaines et un seul permis de construire a été délivré. Evoquant les orientations et instructions données par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aux walis, Hamou Ahmed Touhami dit vouloir les appliquer à la lettre dès l’entame du mois sacré. Ainsi, selon lui, les préparatifs pour accueillir le mois de Ramadhan vont bon train. La lutte contre le commerce informel passera par la réalisation de deux marchés de proximité l’un au chef-lieu de la wilaya et l’autre à Kherrata, la distribution des 400 logements publics locatifs va intervenir dans les tous prochains jours, la restitution tous azimuts des fusils de chasse… etc. En ce qui concerne les travaux de réalisation de la pénétrante autoroutière Béjaïa – autoroute Est-Ouest, le chef de l’exécutif de la wilaya a assuré que « les chinois sont en train de s’installer ». Avant d’entamer les travaux de réalisation de ce projet structurant, a-t-il dit, « les chinois veulent des carrières et des endroits où stocker des agrégats et d’autres matériaux ». Il a précisé au passage, que l’entreprise chinoise, CRCC, a estimé ses besoins en agrégats à 6,2 tonnes, au moment où, a-t-il regretté 17 carrières ont été fermées par des citoyens aux quatre coins de la région.
Dalil S.