Le problème de l’eau potable ressurgit, ces derniers temps, dans plusieurs hameaux de la commune de Tizi N’Tléta, relevant de la daïra de Ouadhias. Des quartiers sont entièrement dépourvus de ce précieux liquide, comme c’est le cas à Ait Ali Ouahmed, Taghoucht Ighrabiyen, Tala et El Djemaâ, et cela depuis trois semaines. Les habitants, abordés à ce sujet, s’insurgent contre les responsables locaux en charge de ce secteur. Hocine, un habitant d’El Djemaâ déplore : « L’eau n’a pas coulé de nos robinets depuis trois semaines. Les responsables concernés ont été saisis afin de régler le problème, mais en vain. Rien n’a été fait, et nous endurons le calvaire au quotidien ». À Taghoucht, Omar, un trentenaire, révèle : « Nous n’avons pas d’eau même en hiver. Les responsables de l’APC et de l’ADE locale n’ont pas daigné remédier à cette situation. C’est insupportable ! Nous avions cru qu’avec le nouveau réseau installé depuis plus d’un an, cet épineux problème de pénurie d’eau sera résolu, cependant, ce n’est guère le cas et la situation s’est même accentuée ». Contacté par nos soins, une source de l’ADE affirme que cette situation est due à une panne du compteur à Djouad, dans la commune de Béni Douala. « Nos services sont intervenus sur les lieux et le problème sera réglé dés aujourd’hui », a-t-il déclaré. Interrogé sur le problème auquel les habitants du quartier Ait Ouahcène sont confrontés depuis déjà des mois, notre interlocuteur souligne que « les travaux nécessaires pour remédier au problème sont en voie de réalisation ». Par ailleurs, il faut souligner que les habitants se rabattent à l’achat de l’eau potable à 1500DA la citerne. Les citoyens tirent, encore une fois, la sonnette d’alarme en direction des responsables concernés afin de régler le problème de manière définitive, car, selon eux, « à chaque été la pénurie d’eau revient, et c’est devenu insupportable ».
A. G.
