Hier, au terme d’une semaine bien chargée, le wali de Bouira, M. Maaskri, a procédé au lancement de plusieurs projets, au niveau du chef-lieu de la wilaya.
Ainsi, après avoir passé en revue plusieurs secteurs aux quatre coins de la wilaya, le chef de l’exécutif en compagnie des différents directeurs a donné le coup d’envoi de plusieurs projets de secteurs différents, à savoir, la culture, la santé et l’habitat. En effet, après le traditionnel dépôt de gerbes de fleurs, à la mémoire des martyrs de la guerre de libération nationale, le cortège officiel s’est dirigé vers le site de la future annexe de l’école des beaux arts. Ce projet, qui faut-il le rappeler, a été proposé par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi en 2006 lors de sa visite dans la wilaya, n’a toujours pas été concrétisé pour des motifs qui restent encore obscures. D’ailleurs, et à en croire certaines sources, auprès de la direction de la Culture, c’est M. Mourad Nacer, Premier responsable de ce secteur, qui aurait pesé de tout son poids afin de ressortir ce projet des oubliettes. Dans le détail, cette annexe s’étend sur plus de 10,000 m² et devrait être, selon les responsables du projet, « la vitrine des arts et de la culture au niveau de la wilaya. Nous escomptons même organiser des expositions nationales et pourquoi pas internationales, une fois le projet achevé », a-t-on indiqué. Pour ce qui est du délai de réalisation, il a été évalué à 14 mois, pour un montant global de 90 millions de dinars. Par la suite, le Premier magistrat de la wilaya procédera à la pose de la première pierre d’une école paramédicale. Ainsi, au mois d’avril dernier, le DSP de Bouira M. Chabane Sidhoum, a indiqué que « ses services étaient en train de finaliser les marchés pour le lancement des travaux de réalisation de cette école dans un mois, soit au mois de mai dernier ». Avec deux mois de retard sur la date initiale, cette école qui s’étend sur une superficie de 10.500 m²,; devra accueillir en 2015, pas moins de 300 étudiants qui seront appelé à combler le déficit criard en matière de praticiens, que connaît la wilaya de Bouira. Pour ce qui est du coût de cette école, la seconde à travers la wilaya après celle de Sour El Ghozlane, il est estimé à plus de 800 millions de dinars. Le secteur de l’Habitat n’a pas été omis, lors de cette sortie, puisque pas moins de 350 unités de type LPA et LPL, ont été lancées par le wali. Ainsi, 250 logements de type F3 sous la formule LPL, ont vu leur lancement, hier, pour un montant dépassant les 500 millions de dinars et une date prévisionnelle de réception estimée à 22 mois. Les logements promotionnels aidés (LPA), n’étaient pas en reste, puisque un quota de 100 logements vient d’être lancé pour une enveloppe budgétaire de plus de 250 millions de dinars. À l’écoute de la présentation de ces deux projets, M. Maaskri insistera sur les délais de réalisation. « Les bureaux d’études comme les entreprises doivent travailler en collaboration. L’État est là pour vous aider, mais à une seule condition, le sérieux et la rigueur dans le travail. Je ne veux pas me retrouver avec des projets qui s’éternisent », a-t-il déclaré.
Ramdane. B

