Après plusieurs années d’absence, le championnat national scolaire de judo pour les catégories minimes et cadets (filles et garçons) a eu lieu, à Sétif, le week-end dernier. A l’exception d’Adel Talissia qui a rajouté à son palmarès une médaille de bronze, additive à celle qu’il a obtenu, à Bouira, le 1er juin dernier, lors du championnat national civil, le résultat obtenu par l’école de l’USAM El-Kseur est décevant. Le président et entraîneur de l’USAMK, maître Sadek Ouaret, nous a avoué que ce résultat médiocre est dû à leur faible niveau par rapport à d’autres wilayas. « Ceci est justifié par le manque flagrant de confrontation avec d’autres partenaires pour améliorer les qualités et rectifier les défauts. L’événement de ce dernier championnat m’a estomaqué par la façon utilisée par certains judokas pour contester la décision finale des arbitres. Parfois, favorisés par leur coach, il y avait même certains qui ont pénétré le tapis pour aller agresser physiquement les arbitres, sans même enlever leurs chaussures. Je lance un appel aux responsables pour agir rapidement par une réglementation des droits et devoirs de chacun de nous pour bannir, à jamais, le favoritisme ainsi que les contestations anarchiques des uns et des autres», dira notre interlocuteur. Le père du judo El kseurois, maître Ouaret, rêve d’une meilleure prise en charge de la discipline. « Mon souhait est de voir la discipline de judo prise en considération comme toutes les autres disciplines et d’exiger les devoirs de chacun selon les 8 articles du code moral qui gèrent cette dernière, à savoir : le contrôle de soi, le courage, la sincérité l’honneur, la modestie, la politesse, l’amitié et le respect. Il est à constater que ce code moral est souvent bafoué par les uns et méconnu par les autres. Le judo, classé parmi les meilleurs sports olympiques, qui est une discipline qui a honoré l’Algérie au niveau international, demeure presque étranger au niveau des établissements scolaires. Il est souhaitable qu’une réglementation soit en vigueur pour féliciter et récompenser les meilleurs et donner un carton rouge pour ceux qui entravent à la pratique de cette noble discipline », dira-t-il.
Z. H.