L’eau potable se fait rare

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Les habitants de la commune d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, souffrent depuis déjà plusieurs jours, des coupures récurrentes d’eau potable. Une situation particulièrement pénible en ce début d’été et à l’arrivée du mois de Ramadhan. Selon les citoyens que nous avons interrogés, leur foyer ont été alimenté en eau dimanche dernier, depuis les robinets sont carrément à sec. Ces problèmes d’eau, qui perdurent depuis des semaines à présent, obligent les citoyens à recourir à des moyens de fortune pour se procurer cette matière vitale par l’utilisation de divers récipients. Ils sont contraints de parcourir plusieurs kilomètres jusqu’aux communes voisines. Les plus nantis se rabattent sur les citernes et les fardeaux d’eau minérale. Ce qui accentue la colère des citoyens «c’est bien l’indifférence des autorités locales, pourtant sollicitées à maintes reprises pour mettre fin à ce problème», déclare-t-on. Cela est d’autant plus incompréhensible sachant que la région d’Aïn Bessam abrite un barrage d’eau potable ainsi que plusieurs puits et sources d’eau à proximité des agglomérations urbaines « Alors pourquoi ne pas les utiliser et en alimenter les cités au lieu de laisser les citoyens souffrir», dira un villageois. Contactés, les responsables de l’agence locale de l’ADE affirment que la dernière coupure est due à une panne dans la principale pompe du réseau de distribution. Ils assurent, par ailleurs, que les équipes techniques sont actuellement sur le terrain et tentent de régler le problème dans les meilleurs délais. 

Oussama. K.  

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