Flambée des prix des viandes

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Si au niveau du marché central des fruits et légumes, aucune hausse des prix n’est signalée, les viandes, elles, ont vu les leurs monter en flèche

Après une petite virée, au niveau du marché effectuée hier, premier jour du Ramadhan, nous avons vu des étals achalandés. Tout montrait l’ambiance de l’événement. Il nous a été donné de relever que la tomate s’est vendue à 50, 60 DA le kilo, le poivron oscille entre 70 et 100 DA, la salade, elle, est cédée à 50 Da, la courgette 60 DA… Des prix plus ou moins abordables. Du côté des fruits, les prix restent, tout de même, un peu chers. Le melon est vendu à 100, 120 Da le kilo, la pastèque entre 40 et 60 dinars le kilo, les raisins à 250 dinars le kilo, les pommes oscillent entre 140 et 200 Da. Le comble, par ailleurs, a été constaté du côté des viandes. Le poulet vif, qui se vendait, il y a seulement quelques jours, à 180 Da le kilo, a subi plus de 100 Da d’augmentation. Quant au poulet vidé il est passé de 230 Da à 350 Da le kilo. La viande rouge, elle, a atteint des prix inaccessibles. Toutes les viandes ont subi plus de 250 dinars d’augmentation. Même les gâteaux orientaux, telle la Zalabia, n’ont pas été épargnés par cette cherté. Un kilo de zalabia est vendu à 300 voire 350 Da le kilo. Les consommateurs, déjà surpris par la hausse des prix des produits alimentaires, craignent d’éventuelles augmentations dans les prochains jours. À Draâ El Mizan, et dans de nombreux villages de la daïra, c’est le lait en sachet, ce produite de première nécessité qui se fait rare. “Cette pénurie a commencé bien avant le mois de Ramadhan. On ne sait pas quand le lait est livré. Parfois, on le livre le matin, d’autre fois le soir. On n’arrive plus à s’organiser. Pour ce premier jour du mois de carême, j’ai attendu le livreur de bon matin, mais il n’est pas encore arrivé. Il y a des enfants qui ne jeûnent pas, il faut, quand même, qu’ils boivent le lait. Il ne faut pas attendre le soir pour livrer ce produit», nous dira un père de famille qui faisait la queue devant un magasin d’alimentation générale au centre-ville. Un autre citoyen, qui faisait, lui aussi, la queue pour acheter le lait dira : « Espérons qu’il n’y aura pas de coupures électriques et d’eau durant ce mois de carême“.

Amar Ouramdane

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