Une cantine enfin !

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L’opération de généralisation des cantines scolaires dans les écoles de la commune de Draâ El Mizan fait son chemin. Après que toutes les écoles de la ville eurent bénéficié de projets de cantines, c’est le tour de celle d’Azru N’Tamarth. Même si cet établissement tourne à vide, avec une division pédagogique seulement, elle a quand même été dotée de ce service. Cette initiative a réjoui aussi bien les parents que les petits apprenants. En effet, ces deniers, issus des hameaux environnants, n’ont plus à se rendre chez eux pour prendre leurs repas du midi.  » C’est une bonne chose. Un enfant doit être pris en charge sur place. Se déplacer chez lui et revenir diminue ses capacités d’assimilation. Et puis, il faut reconnaître que manger à la cantine a plusieurs avantages. Tout d’abord, les repas sont consistants et riches, et puis c’est une manière d’habituer les élèves à manger en groupe », notera un parent d’élève. Actuellement, il n’y a que CEM de Hennia qui ne dispose pas de réfectoire. « Les élèves prennent leurs repas sur place, dans une salle aménagée à cet effet. Mais l’idéal serait que ce collège ait cette infrastructure », nous dira un autre parent d’élève. Pour ce projet, on croit savoir que le terrain a été choisi.  » Le choix de terrain a été fait. On nous a dit que le projet est inscrit. Il faut attendre seulement sa concrétisation », ajoutera notre interlocuteur.  Dans cette municipalité on compte plus de quinze cantines pour le primaire, alors que tous les collèges, en nombre de sept, ont leurs réfectoires. Les trois lycées en sont également tous dotés. C’est dire que la prise en charge des élèves est totale dans la commune. Si l’on évoque les autres municipalités, à savoir Ait Yahia Moussa, Frikat et Ain Zaouïa, c’est le même constat. Il ne reste plus d’écoles sans cantine. Rappelons seulement que certains établissements, notamment du primaire, enregistrent encore un problème relatif au personnel de cuisine, recruté souvent dans le cadre du filet social car les APC n’ont pas de postes budgétaires pour ces services, les collèges et les lycées, eux, dépendent de la direction de l’éducation.

A. O.

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